
Location:
United States
Genres:
Music Podcasts
Networks:
Nostalgie Belgique
Description:
La lutte contre le cancer avec Sophie Adam
Language:
French
Episodes
Protéger sa peau du soleil : un réflexe vital dès l’enfance
6/24/2025
Le soleil est au rendez-vous, les vacances approchent… et avec elles, l’envie de s’exposer, de bronzer. Pourtant, les dangers liés aux UV ne sont pas une légende. Selon une récente étude, trois enfants ou adolescents sur quatre ont attrapé un coup de soleil en 2024. Et cela pourrait bien avoir des conséquences sur leur santé future.
Car ce que l’on sait aujourd’hui, c’est que les cancers de la peau — qui explosent en Belgique avec plus de 50 000 nouveaux cas par an — prennent souvent racine dans les expositions non protégées de l’enfance. Un coup de soleil à 6 ou 10 ans, c’est déjà une agression sévère pour une peau fine et vulnérable.
La Fondation contre le Cancer le rappelle : la meilleure arme, c’est la prévention. Et cela passe par trois gestes essentiels :
Autre point d’alerte : les réseaux sociaux. De plus en plus de jeunes s’informent sur TikTok ou Instagram… où fleurissent des conseils plus que douteux. Bancs solaires recommandés, exposition volontaire sans crème, voire sprays nasaux activant le bronzage (et totalement illégaux) : des pratiques dangereuses, popularisées par des influenceurs peu scrupuleux.
Heureusement, la Fondation agit. Des kits “École futée au soleil” sont mis à disposition des enseignants. Des vidéos pédagogiques sont diffusées dans les écoles. Car il ne s’agit pas d’interdire le soleil, mais d’apprendre à en profiter intelligemment, dès le plus jeune âge.
Parents, grands-parents, à vous aussi d’être des modèles. Montrez l’exemple. Car se protéger, c’est un geste aussi naturel que se brosser les dents. Et c’est un précieux héritage que vous laisserez aux générations suivantes.
🧴 Chapeau, crème, ombre… et le tour est joué.
☀️ Nostalgie+, c’est les plus belles chansons au soleil… sans les coups de soleil d’autrefois.
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Vapes dangereuses: certaines cigarettes électroniques contiennent des drogues de synthèse
6/17/2025
C’est une révélation qui inquiète et bouleverse. Un récent reportage de la VRT met en lumière un phénomène préoccupant : des adolescents, parfois dès le primaire, consomment des cigarettes électroniques contenant du spice, une drogue de synthèse bien plus puissante que le cannabis, parfois aussi dangereuse que l’héroïne.
À l’origine, ces jeunes croient simplement vapoter un produit « doux » ou ludique. Mais ces vapes illégales, mal étiquetées, sont en réalité remplies de substances chimiques conçues en laboratoire, sans contrôle sanitaire, ni dosage précis. Le résultat ? Une addiction foudroyante, des effets dévastateurs sur un cerveau encore en développement, et des risques réels de malaises graves, voire d’accidents vasculaires cérébraux.
À la Fondation contre le Cancer, l’alerte est claire : ces nouveaux usages sont devenus un enjeu de santé publique. Les vapes jetables, souvent sucrées, colorées, attirantes pour les plus jeunes, sont des passerelles dangereuses vers le tabagisme ou pire, des drogues plus dures. Elles sont désormais interdites en Belgique, mais leur présence reste forte, notamment via les réseaux sociaux ou des sites en ligne.
Alors oui, la cigarette électronique peut avoir un rôle dans un processus de sevrage encadré, avec un médecin ou un tabacologue. Mais en aucun cas elle ne doit devenir une habitude durable ou un produit de substitution banal chez les plus jeunes.
Parents, grands-parents, éducateurs : il est urgent d’en parler, d’écouter, de questionner. D’expliquer à quel point vapoter n’est pas anodin, surtout quand les produits sont trafiqués, illégaux et dangereux. La prévention est une affaire de famille, et votre voix peut faire toute la différence.
📞 Besoin d’aide ? D’infos ? Appelez Tabac Stop au 0800 111 00.
🎧 Et pour faire le plein d’infos bienveillantes et utiles, branchez Nostalgie+ : le meilleur des 60’s et 70’s, sans les vapeurs toxiques d’aujourd’hui.
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Relais pour la Vie : devenez bénévole et agissez pour un monde sans cancer
6/10/2025
Pour celles et ceux qui ne connaîtraient pas encore ce beau rendez-vous, peux-tu nous rappeler en quoi consiste un Relais pour la Vie ?
Bien sûr. Les Relais pour la Vie sont des événements solidaires de 24 heures organisés dans de nombreuses communes de Belgique. Leur but ? Soutenir la lutte contre le cancer, récolter des fonds pour la Fondation contre le Cancer, et surtout, honorer celles et ceux qui se battent ou ont combattu la maladie. Parce que, de près ou de loin, nous sommes tous concernés.
Et ces relais sont ponctués de moments très forts Absolument. Trois grandes cérémonies marquent chaque Relais :
Justement, vous avez souvent besoin de bénévoles. Pourquoi s’engager ?
Être bénévole pour un Relais, c’est poser un geste concret pour un monde sans cancer. C’est aussi rejoindre une communauté soudée, vivre un moment fort en émotions, et donner du sens à son temps. Même quelques heures peuvent tout changer.
Et il y a plein de façons de contribuer, pas vrai ? Oui, il y en a pour tous les profils ! Vous pouvez :
Et la Fondation accompagne ses bénévoles ? Bien sûr. Nous offrons :
Alors si l’envie vous prend de faire partie de cette belle aventure, rendez-vous sur www.relaispourlavie.be. Vous y trouverez la localisation de l’événement le plus proche de chez vous et un petit formulaire à remplir. L’équipe se fera une joie de vous recontacter.
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Patrick : un témoignage d'espoir face au cancer grâce à la recherche médicale
5/13/2025
Patrick est un homme aux multiples facettes : papa de deux garçons, mari, passionné de basket, entrepreneur... À seulement 30 ans, alors qu’il venait de devenir père pour la première fois, sa vie a basculé lorsqu'on lui a diagnostiqué un mélanome, une forme agressive de cancer de la peau.
Dans un premier temps, Patrick a surmonté cette épreuve. Grâce aux traitements, il est entré en rémission et a pu profiter de cinq années sereines. Mais en 2017, tout s’effondre : le cancer revient, cette fois au stade terminal. Un choc inimaginable pour lui, pour sa femme et pour leurs enfants âgés de 7 et 3 ans.
Patrick décrit cette période avec des mots forts : « Du jour au lendemain, une multitude de questions surgissent : combien de temps me reste-t-il ? Existe-t-il des médicaments ? Puis-je encore guérir ? Comment l'annoncer à mes enfants, à mon entourage ? Est-ce raisonnable d’avoir un autre enfant ? Vais-je perdre mon emploi ? » À cela s’ajoute la réalité physique de la maladie : opérations, transformations du corps, fatigue extrême, examens médicaux à répétition et une attente interminable des résultats. Un combat aussi physique que mental et émotionnel, souvent vécu dans une profonde solitude, tel un athlète de haut niveau sans équipe de soutien.
Entre son premier diagnostic en 2011 et la rechute en 2017, la recherche médicale a fait d'énormes progrès. Lors de sa première maladie, la chimiothérapie ne permettait aucun espoir réel. Mais en 2017, l’immunothérapie est devenue disponible. Ce nouveau traitement a changé la donne et a sauvé sa vie. Aujourd'hui, Patrick est en rémission complète depuis août 2018, malgré la présence de métastases dans tout son corps, y compris au cerveau.
Son témoignage est un vibrant plaidoyer pour la prévention, le dépistage précoce et le soutien à la recherche médicale. Patrick insiste : « Le progrès médical est le seul espoir du patient atteint d’un cancer. Seul, on ne gagne pas. C'est grâce à la collaboration entre patients, familles, soignants, chercheurs et donateurs que la victoire est possible. »
Grâce au soutien des donateurs de la Fondation contre le Cancer, des histoires comme celle de Patrick deviennent possibles. Pour continuer à faire avancer la recherche et sauver d'autres vies, chacun peut apporter sa contribution sur www.cancer.be.
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Cancerinfo : un service gratuit d'information et de soutien pour les personnes touchées par le cancer
5/6/2025
Face au cancer, que l'on soit soi-même malade ou proche d'un patient, il est fréquent de se sentir perdu et désemparé. Où trouver des informations fiables ? À qui parler en toute confidentialité ? C’est pour répondre à ces besoins essentiels que la Fondation contre le Cancer a créé Cancerinfo, un service d'information gratuit, neutre et confidentiel.
Un diagnostic de cancer bouleverse profondément la vie. Au choc émotionnel s'ajoute une avalanche d'informations à intégrer, un calendrier d’examens à respecter, des décisions à prendre concernant d’éventuelles opérations, traitements médicamenteux, rééducation, ainsi que des questions liées à l’emploi ou à la vie familiale. Le service Cancerinfo est accessible à toutes les personnes concernées par la maladie : patients, familles, amis, collègues ou toute personne ayant besoin de réponses.
Derrière ce service gratuit se trouve une équipe de professionnels : médecins, psychologues et infirmiers spécialement formés pour écouter, orienter et répondre à toutes vos questions. Que ce soit sur les traitements, les effets secondaires, les aides sociales disponibles ou le vécu émotionnel, leur mission est d’apporter des réponses claires et fiables.
Il est important de souligner que Cancerinfo ne remplace en aucun cas un avis médical. Aucun diagnostic n’est posé par téléphone, aucun nom de médecin ou d’établissement n’est communiqué, et aucune opinion n’est donnée sur la qualité des traitements. Le service vous guide cependant dans vos démarches, vous aide à comprendre les étapes à venir et vous oriente vers des ressources locales adaptées. Pour toute information médicale personnelle, votre médecin traitant reste votre principal interlocuteur.
Cancerinfo est également un soutien émotionnel important. Pouvoir exprimer ses peurs, ses doutes ou ses difficultés est déjà un premier pas vers une forme de soulagement. En complément, la Fondation contre le Cancer propose un accompagnement psychologique à court terme par téléphone, jusqu'à six séances, pour les patients et leurs proches.
Pour contacter Cancerinfo, plusieurs moyens sont disponibles : téléphone, email ou formulaire en ligne. Un simple appel peut parfois suffire à apaiser une angoisse, à éclairer une décision ou à redonner un sentiment de contrôle dans une période de grande incertitude.
N’hésitez pas à contacter le 0800 15 801, disponible tous les jours de 9h à 18h, ou à visiter leur site internet pour plus d'informations.
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Vitamine D et Soleil : comment trouver l'équilibre pour votre santé ?
4/29/2025
La vitamine D joue un rôle essentiel pour notre organisme. Elle participe à la fixation du calcium sur les os, renforce le système immunitaire et aide à prévenir certains troubles musculaires. Mais pourquoi associe-t-on si souvent la vitamine D et le soleil ?
Tout simplement parce que la principale source de vitamine D est la lumière du soleil. Notre peau produit naturellement cette vitamine lorsqu'elle est exposée aux rayons ultraviolets, notamment aux UVB. Cependant, tout le monde ne synthétise pas la vitamine D de la même manière. Plusieurs facteurs influencent cette production : l'âge, la couleur de peau, la durée et l'intensité de l'exposition solaire, ainsi que la surface de peau exposée. Par exemple, une personne à la peau foncée devra passer plus de temps au soleil qu'une personne à la peau claire pour produire une quantité équivalente de vitamine D.
En moyenne, pour une personne en bonne santé, une exposition d’environ 20 minutes par jour du visage et des mains est généralement suffisante pour couvrir les besoins en vitamine D. Cela dit, l'alimentation joue également un rôle. On peut trouver de la vitamine D dans des aliments tels que les poissons gras (saumon, maquereau), la viande, les produits laitiers, ainsi que dans certaines margarines enrichies.
En cas d’exposition solaire insuffisante, notamment en hiver ou pour certaines populations à risque, le recours aux compléments alimentaires peut être utile. Toutefois, il est indispensable de consulter un médecin avant de commencer une supplémentation. Un excès de vitamine D peut en effet être toxique pour l'organisme.
Mais attention : si le soleil est une source précieuse de vitamine D, une exposition excessive aux rayons UV, en particulier aux UVA et UVB, peut endommager la peau, accélérer son vieillissement et augmenter le risque de cancer. Il est donc essentiel de trouver un équilibre. Pour se protéger, il est recommandé de limiter l'exposition au soleil entre 12h et 15h, de privilégier l'ombre, de porter des vêtements couvrants, d'utiliser une crème solaire avec un indice adapté et de renouveler son application toutes les deux heures. Il est aussi important de vérifier l'indice UV du jour et d’adapter son comportement dès qu’il atteint 3 ou plus.
En résumé, le soleil est un allié pour la production de vitamine D, à condition de s'exposer avec modération et sagesse. Pour en savoir plus sur la vitamine D, la protection solaire et la prévention des risques, rendez-vous sur www.cancer.be.
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Buddy Deal : arrêter de fumer en duo avec le soutien d’un proche, ça change tout
4/22/2025
Le Buddy Deal est lancé, et c’est le moment idéal pour s’inscrire et relever un défi de taille : arrêter de fumer, mais cette fois en duo. Vous vous demandez peut-être si le soutien d’un proche a réellement un impact dans le processus d’arrêt tabagique ? La réponse est claire : oui, absolument ! Sophie Adam, de la Fondation contre le Cancer, nous rappelle combien la présence d’un Buddy est précieuse dans cette démarche.
Le principe est simple : un fumeur, appelé "challenger", est soutenu pendant un mois (le mois de mai) par une personne de confiance, le "Buddy". Être Buddy, c’est s’engager à être là, à encourager, à motiver, à écouter, à rire, à partager, mais aussi à aider à traverser les moments de doute. Car l’arrêt du tabac est semé d’embûches, et il est essentiel que le challenger ne se sente jamais seul face à ses envies ou à ses peurs.
Selon les tabacologues, le Buddy joue plusieurs rôles-clés : il booste la motivation, crée un espace de dialogue et de complicité, et surtout, il fait preuve de bienveillance. Car oui, une rechute peut survenir, et ce n’est pas un échec. C’est un pas sur le chemin du sevrage, et le rôle du Buddy est justement d’être là pour encourager à repartir.
Ce lien affectif qui se renforce pendant le mois du défi apporte souvent une vraie complicité et un profond sentiment de satisfaction pour le Buddy. Aider un proche à améliorer sa santé, c’est une mission noble, gratifiante et souvent transformante pour les deux.
Alors, si vous avez envie de faire la différence, que vous soyez fumeur ou que vous souhaitiez soutenir quelqu’un, inscrivez-vous sur le site officiel : www.buddydeal.be. Avec l’aide de la Fondation contre le Cancer et son kit de soutien, vous serez parfaitement armé pour accompagner votre proche et vivre ensemble un mois fort, utile et porteur d’espoir.
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Cancer et activité physique : pourquoi bouger est essentiel ?
4/15/2025
On sait que faire du sport est important tout au long de sa vie, mais beaucoup pensent que pendant une maladie il faut se reposer et ne pas se fatiguer. Pourtant pendant un cancer, il est au contraire recommandé de pratiquer une activité physique, mais à certaines conditions.
Pourquoi l'activité physique est-elle importante pendant et après un cancer ?
L'exercice physique aide à réduire le stress, à améliorer l'humeur et à lutter contre l'anxiété et la dépression. Il favorise également une meilleure récupération physique en maintenant la force musculaire, la souplesse et l’endurance. De plus, certaines études montrent que l’activité physique peut réduire le risque de rechute pour certains types de cancers et améliorer la qualité de vie globale des patients.
Quels types d'exercices sont recommandés pour les personnes atteintes d’un cancer ?
L’OMS recommande entre 150 et 300 minutes d’exercice d’intensité modérée par semaine (comme la marche rapide, la natation douce ou le vélo) ou au moins 75 à 150 minutes d’exercice intense (comme la course à pied ou les sports de raquette). Il est important d’adapter l’effort à sa condition physique et de consulter un professionnel de santé avant de commencer un programme d'exercice.
Comment l'exercice influence-t-il la récupération après un traitement ?
L’activité physique aide à limiter les effets secondaires des traitements, comme la fatigue chronique, la perte de masse musculaire ou la diminution de la densité osseuse. Elle améliore aussi la fonction pulmonaire et la circulation sanguine, ce qui peut être bénéfique pour les patients ayant subi certains traitements agressifs.
Existe-t-il des précautions particulières à prendre ?
Oui, il est essentiel de consulter son médecin avant de commencer une activité physique, surtout après une chirurgie ou une chimiothérapie. Certains exercices doivent être évités en fonction des effets secondaires spécifiques des traitements, comme les troubles de l'équilibre ou une diminution des défenses immunitaires.
Comment trouver la motivation pour rester actif ?
Il est conseillé de choisir une activité qui procure du plaisir et qui est adaptée à ses capacités. S’entourer d’un groupe ou d’un coach, planifier ses séances comme un rendez-vous important, et noter les bienfaits ressentis après chaque séance sont des stratégies efficaces pour maintenir la motivation.
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter la Fondation contre le Cancer : www.cancer.be
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Buddy Deal 2025 : le défi pour arrêter de fumer ensemble
4/8/2025
Buddy Deal 2025 c’est parti ! on en parle ce matin avec Sophie Adam de la Fondation contre le Cancer
En Belgique, près d’une personne sur cinq fume encore. Comment Buddy Deal peut-il les aider à arrêter ?
Buddy Deal est un défi d’un mois, organisé par la Fondation contre le Cancer, pour aider les fumeurs et vapoteurs à arrêter ensemble. L’arrêt du tabac est un défi difficile, mais pas impossible : 2 millions d’ex-fumeurs en Belgique l’ont déjà réussi. Nous savons que 70 % des fumeurs souhaitent se libérer de leur dépendance, et Buddy Deal leur offre un cadre motivant et un accompagnement pour y parvenir.
Vous nous rappelez Comment fonctionne concrètement ce défi ? C’est très simple ! Les participants, appelés "challengers", s’engagent à arrêter de fumer du 1er au 31 mai. Ils sont soutenus par un " buddy" un proche (ami, collègue, membre de la famille…) qui les encourage et leur promet une petite récompense en cas de succès. Même sans buddy, chacun peut participer : Adrien Devyver, journaliste présentateur et ex-fumeur, sera l’ambassadeur de la campagne 2025 et le buddy de tous les challengers.
Pourquoi fixer un objectif d’un mois ? Un mois est une étape clé dans l’arrêt du tabac. Cela permet de réduire la dépendance physique et de prendre de nouvelles habitudes. Les études montrent qu’un arrêt d’un mois multiplie par cinq les chances d’arrêter définitivement. Et dès les premiers jours, les bienfaits sont visibles :
Quels sont les soutiens proposés aux participants ? La FCC envoie des conseils tout au long du mois, propose un groupe Facebook privé pour échanger, diffuse des témoignages inspirants et met à disposition un kit de soutien. De plus, nous accompagnons les challengers après mai pour éviter les rechutes.
Comment s’inscrire ? Les inscriptions sont ouvertes sur www.buddydeal.be du 1er au 30 avril. Chaque participant reçoit des ressources pour l’aider à atteindre son objectif. Et le 31 mai, les challengers qui auront réussi pourront recevoir la récompense convenue avec leur buddy !
Un dernier mot pour convaincre les hésitants ? Buddy Deal, c’est un soutien, une motivation collective et une autre manière d’aborder le sevrage. Pourquoi ne pas tenter l’expérience ? Même si vous avez peur de ne pas y arriver, chaque jour sans fumer compte, et vous finirez par devenir non-fumeur, comme notre super buddy Adrien ! Et si vous avez des personnes qui fument et que vous souhaitez encourager, nous vous proposons un chouette outil pour les accompagner.
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Dépistage du cancer du côlon : que penser des autotests vendus en magasin ?
4/1/2025
Un test à domicile pour dépister le cancer du côlon, qu’en pense la FCC ?
Le Mois de sensibilisation au cancer colorectal met l’accent sur la prévention et le dépistage précoce. Récemment, des autotests sont apparus dans certains supermarchés. Quelle est la position de la FCC sur ce sujet ?
Nous encourageons pleinement le dépistage du cancer colorectal, car détecté à un stade précoce, le taux de survie dépasse 90 %. Mais, nous avons des réserves quant aux autotests vendus en magasin. Leur fiabilité et leur précision n’ont jamais été scientifiquement prouvées, ce qui peut entraîner des risques pour la santé des utilisateurs.
Quels sont ces risques exactement ?
Absence de suivi médical – Contrairement au dépistage organisé, il n’y a pas d’analyse en laboratoire, ni d’accompagnement ni d’orientation vers un médecin en cas de résultat anormal.
Un public non ciblé – Le dépistage est scientifiquement recommandé pour les 50-74 ans. En dehors de cette tranche d’âge, sauf en cas de risque spécifique, un autotest n’a pas d’intérêt prouvé.
Quelle est alors la meilleure approche pour un dépistage efficace ?
Nous recommandons avant tout de participer au dépistage gratuit organisé dans les 3 régions du pays destiné aux 50-74 ans. Ce test effectué à domicile puis analysé en laboratoire, est fiable et encadré.
De plus, toute personne présentant des symptômes (présence de sang dans les selles, perte de poids inexpliquée, troubles du transit) doit consulter son médecin sans attendre. Un autotest négatif ne doit jamais retarder un avis médical.
En résumé, vous déconseillez donc ces autotests ?
"Le grand public a besoin d'un cadre autour des autotests vendus en magasin. À l'heure actuelle, il n'y a aucune preuve que la promotion des autotests chez les personnes sans symptômes et en dehors des tranches d’ages 50 – 74 ans apporte un bénéfice pour la santé. Les personnes présentant des symptômes tels que du sang dans les selles ou une perte de poids injustifiée ne doivent pas se laisser tromper par un autotest négatif, mais consulter immédiatement un médecin." Professeur Eric Van Cutsem, co-président de la Fondation contre le Cancer
L’autodiagnostic ne remplacera donc jamais un suivi médical . La prévention et le dépistage sont essentiels, mais doivent s’appuyer sur des méthodes validées scientifiquement et encadrées par des professionnels de santé.
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Emilie Dequenne : retour sur le cancer rare qui l’a emportée
3/25/2025
L’annonce du décès d’Émilie Dequenne a bouleversé le public. L’actrice belge, connue pour son immense talent et sa sincérité, s’est battue contre un cancer rare et agressif. Quel est ce cancer rare qui a emporté Emilie Dequenne ?
C’est tellement triste … Le corticosurrénalome est une tumeur maligne de la glande surrénale , située au-dessus des reins. Il s’agit d’un cancer extrêmement rare , qui touche seulement 1 à 2 personnes par million chaque année. Il est particulièrement agressif et présente un risque élevé de rechute , ce qui rend son traitement complexe.
Quelle a été son évolution ?
Diagnostiquée en août 2023, Émilie Dequenne avait d’abord connu une période de rémission qui lui avait permis de reprendre son métier. Mais fin 2024, elle annonçait une rechute. Une partie de son cancer répondait aux traitements, tandis qu’une autre continuait de progresser, nécessitant une nouvelle chimiothérapie.
Quelles sont les causes ?
Chez la très grande majorité des patients, le corticosurrénalome atteint une personne sans qu’aucune cause ni facteur favorisant ne puisse être identifié. Dans des cas exceptionnels, le corticosurrénalome est associé à une maladie génétique, surtout chez l'enfant, beaucoup plus rarement chez l'adulte (moins de 5%).
Quels sont les symptômes ?
Le syndrome de Cushing en rapport avec une augmentation de la sécrétion du cortisol, avec prise de poids voire obésité androïde prédominante sur l'abdomen, hypertension artérielle, apparition de vergetures sur l'abdomen, baisse de la masse musculaire…
Un diabète.
Hyperandrogénisme : augmentation de la pilosité et masculinisation chez la femme.
Baisse du potassium, pouvant provoquer une soif excessive, des troubles musculaires ou cardiaques. Ces symptômes sans explications doivent alerter et mener à consulter un médecin
Quels sont les traitements d'une tumeur surrénalienne ?-
Le traitement dépend du stade de la maladie de l'évolution de la tumeur, de sa taille, de l'état général du patient et des résultats du bilan d'extension.:
Chirurgie : quand il est possible d’opérer :enlever la tumeur et les tissus et ganglions environnants.
Traitements médicaux (chimiothérapie, radiothérapie) : utilisés en cas de récidive ou de métastases, mais avec une efficacité limitée.
Quelle est l'espérance de vie d'un cancer de la surrénale?
Les chances de survie varient selon l’avancée du cancer :
Si la tumeur est retirée entièrement, plus de 80 % des patients survivent au-delà de 5 ans.
En cas de métastases, le taux de survie à 5 ans chute à moins de 30 %.
Un combat qui souligne encore l’importance de la recherche
Émilie Dequenne nous a tous bouleversés. Elle a mis en lumière la difficulté de lutter contre les cancers rares, souvent méconnus et peu étudiés. Son courage et sa volonté de communiquer sensibilise et rappellent à quel point il est essentiel de poursuivre la recherche médicale, pour offrir de meilleurs traitements et de l’espoir aux patients touchés par ces cancers dont on ne guérit pas encore.
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Viande rouge : plaisir coupable ou risque pour la santé ? Les recommandations à suivre
3/18/2025
La viande rouge est-elle un plaisir à consommer sans modération ou un aliment à surveiller de près? on en parle avec Sophie Adam...
Il est indéniable que la viande est une source de protéines, de vitamines (B1, B2, B6 et B12) et de minéraux (zinc, fer, phosphore et sélénium). La viande issue d'organes, comme le foie par exemple est riche en vitamine A. Mais, attention, la viande contient également des graisses et plusieurs types de viande ont une teneur relativement élevée en graisses saturées.
Donc vous recommandez de limiter la viande rouge ?
Oui, de manière générale, il est toujours préférable de limiter la viande rouge -et par la viande rouge, on entend le bœuf, le veau, le porc, le cheval, ragneau, le mouton et les gibiers. La viande découpée et hachée à laquelle rien n'a été ajouté. Enfin, il faut aussi penser à la teneur en matières grasses et préférer une viande maigre. Donc la viande rouge doit être consommée avec modération, et pas à tous les repas.
Selon les recommandations du World Cancer Research Fund (WCRF), il est conseillé de ne pas dépasser 350 à 500 g par semaine et d'éviter autant que possible la viande transformée
Qu'appelle-ton la viande transformée ?
Les hachés et les charcuteries qui sont encore plus déconseillées que les viandes rouges. Pour notre santé, il est donc conseillé d'éviter de consommer de la charcuterie, du jambon, du pâté, du salami, de la saucisse, de la viande hachée, etc. Ce qui veut dire aussi éviter, dans la mesure du possible, les fast-foods et les plats préparés.
Pourquoi cette précaution ?
Parce que la viande rouge contient des graisses saturées et que la viande transformée - comme les saucissons, le jambon ou le bacon - renferme souvent du sel et des additifs (nitrites, phosphates) qui, en grande quantité, sont nocifs pour la santé, et augmentent le risque de développer un cancer.
Et attention aussi au mode de cuisson, privilégier la cuisson douce et limiter les barbecues ou ce qui risque de « carboniser », on vous en reparlera quand la saison sera venue !
C'est donc un facteur de risque avéré ?
Absolument, et l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a établi un lien clair entre la consommation excessive de viande rouge et un risque accru de cancer colorectal. La viande transformée, en particulier, est encore plus fortement associée à ce risque. Mais attention, le cancer ne dépend pas uniquement de notre alimentation. Il y a aussi des facteurs génétiques et le mode de vie en général.
Alors, comment adapter son alimentation sans frustration ?
La clé réside dans la modération et la diversité : On peut alterner avec du poisson, des œufs, des légumineuses ou d'autres sources de protéines végétales. Et puis, toujours, privilégier une assiette colorée, riche en fibres, fruits et légumes. Les aliments issus du monde végétal sont riches en fibres et contiennent de nombreux micronutriments précieux pour notre santé.
En plus, les études montrent que la consommation de fibres végétales est associée à une diminution du risque de cancer du côlon. Les légumes et les fruits nous aident aussi à atteindre ou à maintenir un poids de forme, ce qui est une autre bonne raison d'en consommer.
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Dépistage du cancer du col de l’utérus : un test HPV tous les 5 ans dès 2025
3/11/2025
Du nouveau en matière de dépistage et diagnostic du cancer du col de l'utérus, on en parle avec Sophie Adam de la FCC
En effet, depuis le 1er janvier 2025, un changement important a pris effet dans le dépistage du cancer du col de l'utérus en Belgique. Désormais, pour les femmes à partir de 30 ans, le dépistage recommandé passera d'un examen tous les 3 ans (frottis) à un test primaire de dépistage du HPV, réalisé tous les 5 ans. Ce nouvel intervalle et cette nouvelle méthode de dépistage sont soutenus par des preuves scientifiques solides, notamment des études nationales et des analyses récentes de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC)
Donc en fonction des tranches d'âge ?
Pour les femmes de 25 à 29 ans, la méthode et la fréquence du dépistage restent inchangées
: un frottis cytologique est maintenu tous les 3 ans.
Pour les femmes de 30 à 64 ans, elles recevront une invitation à se faire dépister gratuitement tous les 5 ans au moyen d'un frottis analysé via un test HPV.
Les critères sont unifiés dans toute la Belgique, mais le mode de convocation diffère selon les régions.
Et en quoi consiste ce dépistage ?
Le médecin généraliste ou le gynécologue effectue un frottis. Celui-ci consiste à prélever des cellules qui se trouvent à la surface du col de l'utérus. Selon l'âge, ce prélèvement est analysé soit par :
une analyse cytologique au microscope, destinée à repérer d'éventuelles anomalies cellulaires pouvant évoluer vers un cancer.
un test HPV, permettant de détecter la présence de papillomavirus humain
Pourquoi est-ce important?
Le dépistage permet de découvrir une lésion précancéreuse ou un éventuel cancer débutant, bien avant l'apparition des premiers symptômes. Plus on détecte un cancer du col de l'utérus tôt, meilleures sont les chances de réussite du traitement. C'est donc vraiment important.
Faut-il se faire dépister même si on a été vacciné ?
Oui ! Les vaccins actuels n'assurent pas une protection de 100%, mais de plus de 70% environ contre les cancers du col de l'utérus. Même si vous avez été vaccinée contre le HPV, il est essentiel de continuer à participer au programme de dépistage. En effet, le vaccin ne protège pas contre tous les types de papillomavirus.
Un dépistage gratuit pour toutes
Le programme de dépistage du cancer du col de l'utérus est gratuit pour les femmes du groupe cible et se réalise facilement auprès d'un médecin généraliste ou d'un gynécologue. Seul le ticket modérateur (la part personnelle) de la consultation reste à charge de la patiente. Les résultats du test seront envoyés par le centre de dépistage au médecin généraliste. (À partir de 2025, il sera également possible de les consulter directement sur masante.belgique.be.)
Vous avez des questions supplémentaires ? Appelez Cancerinfo au 0800 15 801
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Interdiction de fumer en terrasse : une avancée clé pour une Belgique sans tabac
3/4/2025
Dans son accord de majorité, le gouvernement Arizona a annoncé une mesure "santé" consistant à interdire de fumer sur les terrasses des restaurants et cafés de tout le pays. On en parle avec Sophie Adam, de la Fondation contre le Cancer.
En effet, c'est bien repris dans l'accord du nouveau gouvernement fédéral : En Belgique, fumer sur les terrasses des restaurants et cafés sera formellement interdit si cette mesure est votée. Cela fait déjà 15 ans qu'est entrée en vigueur l'interdiction de la cigarette à l'intérieur des établissements horeca, et c'est une mesure que plus personne ne conteste aujourd'hui.
S'agit-il de protéger les gens du tabagisme passif ?
Pour le ministre fédéral de la Santé Frank Vandenbroucke (Vooruit), c'est une étape supplémentaire et nécessaire dans la lutte contre le tabagisme passif. A la Fondation contre le Cancer, pour nos expert tabac, cette nouvelle mesure va non seulement permettre d'augmenter le nombre d'espaces où les gens (non-fumeurs ou anciens fumeurs) ne sont pas exposés à la fumée de cigarette, mais pourrait en outre avoir un effet dissuasif chez certains fumeurs.
Et protéger les jeunes aussi ?
Bien sur ! L'objectif visé à travers les différentes mesures est toujours guidé par l'intention de parvenir à une génération sans tabac d'ici à 2040. Il est donc aussi indispensable de réduire l'exposition des jeunes aux produits du tabac afin d'éviter qu'ils deviennent un jour fumeur. li s'agit de dénormaliser le tabac.
Mais pour vous cela aura un impact positif sur les fumeurs aussi ?
A priori, en terrasse, les personnes qui fument ont tendance à augmenter leur consommation de cigarettes par rapport à un consommateur qui doit sortir pour fumer sa cigarette. Le fait de leur offrir la possibilité de fumer quand elles le souhaitent à la terrasse d'un café ou d'un restaurant a créé une dynamique, souvent même au détriment de la personne qui risque de fumer plus, sans qu'elle ne s'en rende compte. Cette mesure devrait permettre de casser cette dynamique et de changer les comportements de manière pqsitive.
N'allons-nous pas l'encontre de libertés individuelles en prenant de telles mesures ?
Certaines personnes s'indignent en effet au nom de leurs libertés individuelles. C'est d'ailleurs l'argument préféré de l'industrie du tabac. Mais peut-on réellement parler de liberté individuelle quand on parle d'un produit dont la conception a été optimisée pour le rendre le plus addictif possible? 70% des personnes qui fument souhaiteraient arrêter de fumer, la liberté individuelle serait au contraire de permettre aux personnes qui le souhaitent de se libérer du tabac.
Donc vous saluez ces mesures. Mais quelles sont les étapes suivantes ?
Oui, nous saluons toutes les mesures qui permettront d'offrir de plus en plus d'environnements où les personnes et surtout les jeunes, ne sont pas exposés aux produits de tabac et aux dangers du tabagisme passif. Mais pour nous, de telles mesures doivent absolument s'accompagner d'une meilleure prise en charge du sevrage tabagique par les autorités !
Et pour ceux qui souhaitent arrêter, le service tabacstop est gratuit et propose un accompagnement sur mesure, alors n'hésitez plus : 0800 11100 ou tabacstop.be
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Un nouveau Plan Cancer en Belgique : enjeux et priorités de la Fondation contre le Cancer
2/25/2025
Un nouveau plan cancer dans le récent accord de gouvernement. On en parle avec Sophie Adam de la FCC. C'est une de vos priorités ?
En effet, la Fondation contre le Cancer avait à l'occasion de la sortie du baromètre belge du cancer émis le souhait d'inspirer l'ensemble des acteurs de la santé en Belgique, afin de créer une dynamique en vue de l'élaboration d'un nouveau Plan National Cancer. Et en 2024, à l'occasion de nos 100 ans, nous avons rencontré de nombreux responsables politiques pour cela.
Quel était votre message principal ?
Ce centenaire était l'occasion de rappeler l'importance d'une meilleure coordination dans la lutte contre le cancer en Belgique. Nous avons surtout plaidé pour une actualisation du Plan Cancer, dont la dernière version date de 2008.
Justement, l'accord de gouvernement prévoit un nouveau Plan Cancer. Comment réagissez-vous à cette annonce ?
Nous nous en réjouissons ! Cela montre une réelle prise de conscience politique face à l'augmentation de l'incidence du cancer dans notre pays. Nous saluons également l'engagement du gouvernement à collaborer avec les fondations qui, comme la nôtre, apportent une expertise de terrain précieuse.
Quelles sont, selon vous, les priorités de ce nouveau Plan cancer ?
Plusieurs axes sont essentiels. D'abord, une meilleure coordination entre les différents niveaux de pouvoir, comme le souligne notre Baromètre belge du cancer. Ensuite, le dépistage précoce, la vaccination et le renforcement des soins palliatifs sont des leviers majeurs pour améliorer la prise en charge des patients.
Vous insistez également sur l'importance d'un accompagnement personnalisé des patients ?
Absolument. Parce que chaque parcours de cancer est unique. Une bonne orientation vers les soins disponibles et une intégration de ces soins dans des trajets personnalisés sont indispensables, à chaque étape de la maladie. La revalidation physique joue aussi un rôle clé dans la qualité de vie des patients et des survivants.
La lutte contre le tabac reste une priorité. Que demandez-vous au gouvernement sur ce point ?
L'objectif d'une "Génération sans tabac" est essentiel. Nous invitons donc notre Gouvernement à prendre systématiquement les mesures nécessaires pour exclure les nouveaux produits du tabac et nicotiniques ciblant en particulier nos jeunes.
Pour conclure, quel rôle comptez-vous jouer dans cette nouvelle dynamique politique ?
Nous sommes prêts à collaborer activement avec le gouvernement pour mettre en œuvre ces réformes et réduire l'impact du cancer en Belgique et nous sommes impatients de contribuer à ces avancées!
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Pourquoi la Belgique interdit elle les cigarettes électroniques jetables?
2/18/2025
Pourquoi la Belgique a-t-elle pris la décision d'interdire complètement la vente de cigarettes électroniques jetables?
La Belgique a interdit ces produits pour deux principales raisons: d'abord pour protéger la santé publique, et en particulier celle des jeunes et ensuite pour des préoccupations environnementales. Les cigarettes électroniques jetables sont très populaires chez les jeunes, notamment à cause de leurs arômes attractifs, leurs packagings, leurs gadgets... Elles contribuent à l'initiation au tabagisme et à la dépendance à la nicotine. Par ailleurs, elles génèrent une quantité importante de déchets électroniques, difficiles à recycler, ce qui est en contradiction avec nos objectifs écologiques.
La Belgique est-elle pionnière en Europe sur ce sujet ?
Oui, la Belgique est le premier pays de l'UE à adopter une interdiction aussi stricte. D'autres pays observent cette mesure, et nous espérons qu'elle servira d'exemple pour des initiatives similaires ailleurs en Europe. C'est une avancée importante dans la lutte contre le tabagisme et pour la protection de l'environnement.
Quelles seront les prochaines étapes pour réduire l'impact des cigarettes électroniques en Belgique?
Nous continuerons à plaider pour des restrictions sur les arômes, un contrôle renforcé des points de vente, et une réglementation claire pour les cigarettes électroniques rechargeables. L'objectif final reste une génération sans tabac d'ici 2037.
Quel a été l'impact des "puffs" sur les jeunes en Belgique?
Les autorités belges ont constaté une prolifération des produits sur le marché
Les cigarettes électroniques jetables ont connu un véritable essor ces dernières années. Leur faible coût, leur facilité d'utilisation et leur marketing ciblant les jeunes (avec des designs attractifs et des saveurs sucrées ou fruitées) ont entraîné une large diffusion. Cette prolifération a rendu difficile pour les autorités de réguler efficacement leur commercialisation et d'évaluer leur conformité aux normes en vigueur.Les contrôles réalisés par les autorités belges ont mis en lumière plusieurs infractions
Bien que la vente de cigarettes électroniques soit interdite aux moins de 18 ans en Belgique, ces produits étaient facilement accessibles aux jeunes, notamment via vente physiques ou en ligne. Certains dispositifs jetables ne respectaient pas les normes européennes de sécurité ou de qualité, comme les limitations sur la concentration de nicotine ou la taille des réservoirs.
Les fabricants et distributeurs ont souvent enfreint les restrictions sur la publicité et le marketing des produits contenant de la nicotine, en ciblant explicitement un public jeune.
Une enquête récente a montré qu'un jeune sur quatre en Belgique connaît ces produits, et leur usage a doublé en quelques années. Le marketing coloré et les saveurs sucrées en font une porte d'entrée dangereuse vers le tabagisme. Cela représente une menace directe pour les efforts visant à réduire l'exposition des jeunes à la nicotine.
Quelle est la position de la Fondation contre le Cancer sur cette interdiction ?
La Fondation soutient pleinement cette interdiction. Nous avons milité activement pour qu'elle soit adoptée, car ces produits contournent les mesures de prévention mises en place depuis des années. Nous avons aussi insisté sur le fait qu'ils participent à la banalisation de la nicotine, tout en ayant un impact écologique catastrophique.
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Relais pour la Vie 2025 : marchez pour l’espoir et la recherche sur le cancer
2/11/2025
Les bonnes résolutions de 2025 pourraient inclure plus de marche. Et Sophie, pourquoi pas au cours d'un Relais pour la Vie ?
Absolument ! La marche est une activité accessible à tous, bénéfique pour la santé physique et mentale. Elle permet de réduire le stress, de rassembler les gens, et elle diminue même les risques de développer certains cancers. Participer à un Relais pour la Vie, c'est aussi marcher pour une cause: soutenir la recherche sur le cancer, les patients, et leurs proches. Et si vous formiez une équipe pour entrainer vos proches dans cette bonne résolution.
Il me semble que 2024 a été une année record pour les Relais pour la Vie. Pouvez-vous nous en dire plus?
Oui, nous avons récolté près de 3,2 millions d'euros, soit un montant bien supérieur à celui de 2023. Ce succès est dû à l'engagement incroyable des 1 200 équipes, des 46 000 participants et des 600 bénévoles qui se sont mobilisés dans 33 localités à travers toute la Belgique. Ces événements sont bien plus que des collectes de fonds : ils célèbrent la solidarité, l'espoir et la résilience des Battants , ces personnes touchées par le cancer qui sont les véritables VIP de chacun de nos évènements.
Qu'est-ce qui rend un Relais pour la Vie si spécial, comment ça se passe ?
C'est un moment d'émotion et d'espoir. Pendant 12 ou 24 heures, les équipes se relaient sur un parcours, mais ce n'est pas une compétition. Chaque pas symbolise le soutien aux Battants et à la recherche sur le cancer. Les événements sont animés par des activités variées : concerts, compétitions sportives, initiatives bien-être. Cela génère une énergie positive et collective autour d'une problématique lourde pour ceux qui y sont confrontés.
Et comment sont utilisés les fonds récoltés ?
Chaque euro collecté est reversé à la Fondation contre le Cancer. Ces fonds financent des projets de recherche scientifique, des initiatives pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de cancer et de leurs proches, ainsi que des campagnes de prévention. Ces actions ont un impact concret sur la lutte contre le cancer en Belgique.
Quelles nouveautés en 2025?
Nous accueillons cinq nouvelles localités : Rixensart, Bastogne, Nivelles, La Louvière et Lievegem en Flandre. De plus, notre site web a été complètement revu pour faciliter les inscriptions et les collectes de fonds. Nous espérons encore plus de participants cette année pour faire de 2025 une nouvelle année exceptionnelle ! Et donc vous pouvez d'ores et déjà le consulter pour voir tout ce qu'on peut déjà faire en amont du coup d'envoi de la saison des évènements qui démarrent en avril.
Un message pour encourager la participation ?
Rejoindre un Relais pour la Vie, c'est transformer vos pas en espoir. Et nous, à la FCC, on œuvre à transformer les espoirs en victoires ! Non seulement vous contribuez à financer la recherche et le soutien aux patients, mais vous faites aussi un geste pour votre propre santé.
Alors, inscrivez-vous dès aujourd'hui et marchez avec un Relais pour la Vie pour un avenir où plus personne ne devra mourir du cancer. Allez voir le site www.relaispourlavie.be
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Recherche sur le cancer : un financement record pour un avenir sans cancer
2/4/2025
La Fondation contre le Cancer a annoncé un financement record de 35 millions d'euros pour la recherche en 2024. Pourquoi un tel montant?
C'est un montant exceptionnel alloué à l'occasion de nos 100 ans. Ce sont 10 millions d'euros de plus qu'en 2022, et cela reflète notre volonté d'accélérer la recherche scientifique sur le cancer. La demande est énorme : nous avons reçu 292 projets cette année, un record absolu. Cela montre que les chercheurs belges ont de grandes ambitions et que nous devons leur donner les moyens d'y parvenir.
Alors quels types de projets bénéficient de ce financement ?
Sur les 292 projets soumis, 68 ont été sélectionnés après une évaluation rigoureuse par des experts belges et internationaux. Ces projets couvrent plusieurs domaines : 42 concernent la recherche fondamentale, donc celle qui explore les bases biologiques du cancer, et 26 se concentrent sur la recherche translationnelle et clinique, qui vise des applications concrètes, comme de nouveaux traitements.
Quels sont les enjeux actuels de la recherche sur le cancer ?
La résistance aux traitements est l'un des défis majeurs. Prenez l'immunothérapie, par exemple: cette approche innovante, qui active le système immunitaire pour attaquer les cellules cancéreuses, ne fonctionne pas chez tous les patients. Nos chercheurs travaillent à comprendre pourquoi et à améliorer son efficacité. Ces travaux pourraient transformer l'avenir du traitement du cancer.
Pourquoi est-il important de continuer à financer la recherche?
Chaque euro donné est un investissement dans l'avenir. La recherche ne sauve pas seulement des vies aujourd'hui, elle construit un monde où le cancer fera moins de victimes demain. Les projets que nous soutenons ont un impact durable: ils améliorent la qualité de vie des patients, augmentent les chances de guérison et contribuent au rayonnement de la Belgique sur la scène internationale.
Un message pour encourager le grand public à soutenir la recherche ?
On est hélas tous concernés de près ou de loin. Le combat contre le cancer est un effort collectif. En soutenant la recherche, chaque donateur devient un acteur du changement. Ces avancées scientifiques ne seraient pas possibles sans leur générosité. Ensemble, nous pouvons faire la différence.
Et puis les résultats de la recherche ont une dimension internationale importante : Grâce à ce financement, les chercheurs belges collaborent avec des universités et hôpitaux du monde entier, maximisant ainsi l'impact de leurs travaux.
La recherche sur le cancer n'est pas seulement une question scientifique, c'est une question d'espoir et de solidarité. Et avec a Fondation contre le Cancer, vous contribuez à transformer /'Espoir en Victoire.
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Pourquoi rejoindre la Tournée Minérale et ses bienfaits sur votre santé ?
1/28/2025
Pouvez-vous nous rappeler ce qu'est la Tournée Minérale et ses origines ?
La Tournée Minérale a été initiée en 2017 par la Fondation contre le Cancer, en collaboration avec l'organisation De Druglijn . L'objectif était simple : proposer aux Belges de relever le défi d'un mois sans alcool. Cette campagne a très vite gagné en popularité grâce à son ton positif et bienveillant. Depuis 2022, l'organisation Univers Santé, active en promotion de la santé, a repris la gestion de la campagne en Fédération Wallonie-Bruxelles, tout en gardant le soutien de la Fondation
Quels sont les objectifs de cette campagne?
Dès le d part, l'objectif a été de sensibiliser le public aux effets de l'alcool sur la santé, sans pour autant diaboliser sa consommation. Nous voulions offrir un cadre collectif et motivant pour tester l'abstinence d'un mois, afin d'en observer les effets sur le corps et l'esprit. Le défi permet aussi de casser certaines habitudes et de réfléchir à une consommation plus modérée sur le long terme.
Quels bénéfices les participants retirent-ils de ce défi ?
Ils rapportent souvent une meilleure qualité de sommeil, plus d'énergie, une concentration accrue et même des économies financières. Cette pause permet également de mieux comprendre les mécanismes de l'envie de consommer. À plus long terme, elle peut conduire à une réduction durable de la consommation d'alcool.
Comment la Fondation contre le Cancer aborde-t-elle le lien entre alcool et cancer ?
L'alcool est un facteur de risque avéré pour plusieurs types de cancers, y compris ceux de la bouche, du foie, du sein et du côlon. Ce risque existe dès une faible consommation, contrairement à certaines idées reçues. Et nous souhaitons informer, pas culpabiliser, et encourager chacun à prendre soin de sa santé à son rythme.
La Tournée Minérale est-elle toujours aussi populaire ?
Oui, chaque année, des milliers de personnes s'inscrivent et partagent leur expérience. Le défi s'est modernisé, avec des recettes de mocktails, des événements et des témoignages inspirants. Même après la reprise par Univers Santé, l'essence de la campagne reste la même : créer une communauté autour d'un défi positif.LA campagne est tellement populaire qu'elle a été repris dans le marketing de certains produits sans alcool, et est entrée dans le langage courant en Belgique. Dans d'autres pays, on fait parfois plutôt le Dry January- comme une bonne résolution de début d'année mais le principe est le même. LA Belgique a juste choisi le mois le plus court de l'année !
Un dernier mot pour encourager nos lecteurs à participer?
Essayez ! Même si vous ne faites qu'une partie du mois, ou même si vous craquez à l'une ou l'autre occasion vous constaterez déjà des bénéfices. C'est aussi une belle occasion de redécouvrir des plaisirs simples, sans alcool, et de faire une pause pour réfléchir à ses habitudes. Un meilleur sommeil, un plus beau teint, une baisse de poids, plus d'énergie... C'est quand même bon à prendre !
Et souvenez-vous, chaque effort compte pour votre bien-être !
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L’immunothérapie : une révolution belge dans la lutte contre le cancer
1/14/2025
L'immunothérapie représente une révolution dans le traitement du cancer. On en parle avec Sophie Adam
Ce type de thérapie stimule le système immunitaire pour qu'il identifie et combatte les cellules cancéreuses. L'histoire de l'immunothérapie moderne a des racines belges, grâce aux découvertes pionnières des années 1980. Lors de l'un de nos évènement, nous avons récemment entendu le témoignage de Sophie Lucas, une chercheuse de l'Institut de Duve, un centre multidisciplinaire de l'UCLouvain.
L'immunothérapie est aujourd'hui une avancée majeure en oncologie. Quelle est son origine ?
Les bases scientifiques de l'immunothérapie du cancer ont été posées en Belgique dans les années 80, grâce au travail visionnaire de Thierry Baon, que notre chercheuse a eu la chance d'avoir comme mentor. Ses découvertes ont ouvert une nouvelle ère de traitement, mais il a fallu 25 ans avant que les premières immunothérapies efficaces soient disponibles en clinique, en 2015. Cette longue attente illustre le rythme de la recherche fondamentale : un processus rigoureux, souvent jalonné d'obstacles et de demi-tours, mais essentiel pour aboutir à des solutions viables.
Quels bénéfices ces thérapies offrent-elles aujourd'hui aux patients ?
Elles apportent un réel espoir. Pour certains patients, elles permettent une rémission de longue durée, voire une guérison, avec des effets secondaires souvent plus tolérables que ceux des traitements traditionnels. Cependant, leur efficacité reste partielle. Les immunothérapies actuelles surtout sur des cancers comme le mélanome, les cancers du poumon, de la vessie ou du rein, mais moins de la moitié des patients concernés en bénéficient réellement.
Pourquoi cette limitation et que fait cette équipe de recherche pour y remédier?
Le cancer est une maladie complexe. Certains cancers ne répondent pas encore aux immunothérapies disponibles. Cette équipe travaille à comprendre ces mécanismes pour développer de nouvelles approches. Cela implique une recherche fondamentale, longue et coûteuse. le soutien continu de la Fondation contre le Cancer, lui a permis de faire avancer ce projet.
Concrètement, où en est cette recherche ?
Après 20 ans de travail, elles ont atteint une étape cruciale : les découvertes sont désormais testées en clinique. C'est une immense satisfaction, mais également un défi, car transformer des résultats de laboratoire en traitement efficace nécessite encore plus de moyens et de temps.
L'immunothérapie a parcouru un chemin impressionnant, mais il reste beaucoup à faire.
Et pour l'avenir ?
Avec le soutien d'organisations comme la Fondation contre le Cancer et de ses donateurs, les équipes espèrent continuer à ouvrir de nouvelles portes pour les patients qui n'ont pas encore accès à ces avancées. La recherche est un investissement sur le long terme, mais ses retombées en valent chaque effort.
Et si vous aussi vous souhaitez soutenir la FCC et contribuer à ses côtés à transformer !'Espoir en Victoire, vous pouvez faire un don en vous rendant sur le site www.cancer.be !
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