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Du lundi au vendredi, un journaliste du Service Culture reçoit un acteur de la vie culturelle, pour aborder son actualité et réagir aux initiatives artistiques en France et dans le monde.

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France

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Du lundi au vendredi, un journaliste du Service Culture reçoit un acteur de la vie culturelle, pour aborder son actualité et réagir aux initiatives artistiques en France et dans le monde.

Language:

French


Episodes
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La journaliste Vanessa Schneider sur les traces de son père, feu Michel Schneider

10/2/2025
Journaliste, essayiste et romancière, Vanessa Schneider est aujourd'hui grand reporter au Monde. Elle a publié plusieurs essais et six romans, parmi lesquels Tu t'appelais Maria Schneider, consacré à sa cousine actrice (Grasset, 2018), qui a connu un grand succès et a été adapté au cinéma. Son nouveau livre, La peau dure, est une lettre ouverte à son père, l'écrivain, haut-fonctionnaire et psychanalyste Michel Schneider, décédé en 2022. « Pour Vanessa. » C'est ce que Michel Schneider a inscrit sur une pochette destinée à sa fille. Après sa mort, elle y trouve, parmi des papiers, un roman d'un auteur qui leur est cher, Sándor Márai : Ce que j'ai voulu taire. Est-ce un message ? Quels silences cache encore cet homme qui, de romans en essais, de conversations sans fard en actions éloquentes, avait pourtant l'air d'avancer dans la vie à découvert, sans gêne ni retenue ? En revisitant son enfance de fils illégitime ou son engagement politique, en racontant leur vie de famille et leur relation pleine de tendresse et de fureur, Vanessa Schneider essaie de rassembler les morceaux d'un père qui se refusait à être défini. Avec une distance littéraire remarquable, l'autrice dresse dans La peau dure (Éditions Flammarion) le portrait d'un père en même temps qu'elle dépeint une génération d'hommes érigée sur les ruines de la Seconde Guerre mondiale, à la fois singulièrement libre et redoutablement égoïste.

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«Zem»: le nouveau roman de Laurent Gaudé, la suite de «Chien 51»

10/2/2025
L'invité culture aujourd'hui est l'écrivain Laurent Gaudé qui publie une suite à son roman d'anticipation intitulé Chien 51. Dans ce premier volume qui se déroulait dans le futur sous un régime autoritaire, on avait fait la connaissance d'un policier surnommé « Zem » qui donne son titre au deuxième volume où là, le personnage décide de s'échapper de la ville de Magnapole pour retourner en Grèce son pays natal. Laurent Gaudé en quelques dates 1972 : Naissance à Paris. 1997 : Première pièce de théâtre. Onysos le Furieux est publié en tapuscrit (Théâtre Ouvert). 2000 : Première création théâtrale. Onysos le Furieux est mis en scène par Yannis Kokkos au Théâtre National de Strasbourg. 2001 : Premier roman. Cris paraît aux éditions Actes Sud. 2002 : La Mort du roi Tsongor obtient le prix Goncourt des Lycéens. 2004 : Le Soleil des Scorta obtient le prix Goncourt. 2018 : Salina, les trois exils, dixième roman, paraît aux éditions Actes Sud. 2022 : Chien 51, premier volume du diptyque d'anticipation, paraît aux éditions Actes Sud. 2025 : Zem, le deuxième volume paraît aux éditions Actes Sud et sortie en salles de l'adaptation cinématographique de Chien 51. À lire aussiLaurent Gaudé, quel sera le monde de demain? PRÉSENTATION DE ZEM : De retour dans les rues de Magnapole, Zem Sparak, l’ancien flic déclassé de la zone 3 – le « chien » au matricule 51 –, assure désormais la sécurité rapprochée de Barsok, l’homme qui a promis d’abolir les différences de classe et de réunifier la ville. À l’approche du jour censé célébrer l’avancée des Grands Travaux, et alors que toutes les caméras sont tournées vers le port où arrive un cargo chasseur d’icebergs, un container livre une funeste découverte : assis côte à côte, cinq cadavres anonymes portent les traces d’atroces souffrances. L’occasion pour Zem de retrouver l’inspectrice chargée de l’enquête, Salia Malberg. Ensemble, ils vont tenter de comprendre ce que cache le consortium GoldTex : à Magnapole, comme ailleurs, le confort des uns semble bâti sur la vie de milliers d’autres… Ce nouveau roman de Laurent Gaudé est un miroir tendu à nos sociétés consuméristes en proie à l’effondrement. Mais il abrite aussi l’idée d’un ailleurs, d’un refuge face au désastre, nommé résistance. (Éditions Actes Sud) Site de l'auteur : Laurent Gaudé À lire aussiLaurent Gaudé retrace des vies brisées par la nuit du 13 novembre 2015 dans «Terrasses»

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Les Zébrures d'automne: «Et le cœur ne s'est pas arrêté», une création de François Cervantès

10/2/2025
Le festival des scènes francophones, les Zébrures d'automne, à Limoges, fait un focus sur le Moyen-Orient cette année. C'est dans ce cadre que s'inscrit la pièce franco-libanaise Et le cœur ne s'est pas arrêté. Elle réunit le metteur en scène François Cervantès, établi à Marseille, et le collectif libanais Kahraba. Une pièce onirique, pleine de poésie, à trois personnages et une maison aussi vivante que les humains... Muriel Maalouf a rencontré l'auteur et metteur-en-scène. À écouter aussiLes Zébrures d'automne : le Bottom Théâtre, une compagnie pour dire notre présent

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Diane Kurys fait revivre le couple Montand-Signoret dans «Moi qui t'aimais»

9/30/2025
Un couple iconique au cinéma : Yves Montand et Simone Signoret. Ces deux stars, qui vécurent ensemble pendant 30 ans, sont les héros d'un film en salles ce mercredi 1er octobre : Moi qui t'aimais de Diane Kurys. À écouter aussi« Moi qui t'aimais » : l'amour houleux entre Montand et Signoret incarnés par Roschdy Zem et Marina Foïs

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«American Dream»: Ludmila Berlinskaya et Arthur Ancelle donnent voix aux compositrices américaines

9/29/2025
Ils partagent la vie et le même instrument : la pianiste russe Ludmila Berlinskaya et le Français Arthur Ancelle, son partenaire à la ville comme à la scène. Ces ambassadeurs passionnés du piano à quatre mains poursuivent, depuis plus de dix ans, leur mission de révéler ce répertoire au grand public. Dans American Dream, leur 10e album, le duo fusionnel explore, entre autres, les univers contrastés de deux compositrices américaines, entre rêves exaltés et tourbillons de vie. Entretien avec ce tandem pianistique aussi complice qu'engagé. À lire aussiJusqu’où doit aller le boycott russe?

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Théâtre: Sumaya Al-Attia voyage entre Irak et France avec sa pièce «Rekord»

9/28/2025
Le Moyen-Orient est à l'honneur des Zébrures d'automne, le festival des scènes francophones qui se tient tous les ans à l'automne à Limoges. Avec Rekord, l'autrice et metteuse en scène Sumaya Al-Attia remonte à ses origines franco-irakiennes. Dans une sorte de road-movie, on part de la France pour traverser le désert, en passant par la Jordanie, puis l'Irak. Une pièce en arabe et en français qui raconte l'exil. À lire aussiLe Festival des Francophonies à Limoges s’ouvre là «où on peut rêver l'avenir en bien»

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Théâtre: Émilie Rousset se penche sur le droit familial et sur «nos défaillances»

9/25/2025
L'archive et l'enquête documentaire forment la matière des pièces de théâtre d'Émilie Rousset. Affaires Familiales, sa dernière création, nous plonge dans le droit de la famille : divorces, adoptions, violences conjugales sont au cœur de cette pièce présentée au théâtre de la Bastille à Paris, au sein d'une tournée jusqu'en mars 2026. À lire aussiDe la politique au théâtre, il n’y a qu’un spectacle: «Le Grand débat»

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Avec «Sage», le dessinateur Quentin Zuttion donne corps à l'anxiété

9/24/2025
Comment continuer à vivre lorsque les crises d'anxiété se multiplient et paralysent au point de ne plus réussir à sortir de chez soi ? C'est ce qu'a vécu le dessinateur et scénariste de bande dessinée français Quentin Zuttion. Il raconte aujourd'hui son quotidien d'anxieux dans un nouveau roman graphique intitulé Sage. Une plongée intime dans ses souvenirs d'enfance et dans les méandres des troubles mentaux pour tenter de comprendre ses angoisses et les apprivoiser.

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Marie-Hélène Roux présente «Muganga»

9/23/2025
Aujourd’hui, l’invitée culture est Marie-Hélène Roux, la réalisatrice de Muganga, celui qui soigne, le premier biopic consacré au combat du docteur Denis Mukwege, gynécologue congolais, prix Nobel de la paix 2018, surnommé « l’homme qui répare les femmes ». Depuis son hôpital de Panzi, il a soigné des dizaines de milliers de femmes victimes de viols utilisés comme arme de guerre en République démocratique du Congo. À écouter aussiMuganga, le combat du docteur Mukwege

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Antony Cordier pour le film «Classe moyenne»

9/22/2025
Un couple de grands bourgeois entre en conflit avec les gardiens de leur résidence secondaire. Dans la comédie féroce Classe moyenne, qui sort en salles le mercredi 24 septembre, après avoir été repérée il y a quelques mois au Festival de Cannes, à la Quinzaine des cinéastes, le réalisateur Antony Cordier orchestre un jeu de massacre qui voit les personnages rivaliser de coups bas et de manipulation. Antony Cordier en parle sur RFI.

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Dans «Avale», premier roman qui se gobe d'un trait, Séphora Pondi écrit comme elle joue, avec puissance

9/21/2025
Elle écrit comme elle joue avec une puissance comme née de l'urgence. Séphora Pondi, qui fait partie des dernières recrues de la Comédie française, sort son premier roman : Avale, aux éditions Grasset. Il a pour décor la banlieue parisienne et comme héros un jeune homme désœuvré, frustré, et une jeune femme comédienne montante. Deux parcours dont la rencontre va nous exploser en pleine figure. L'autrice a choisi la forme du thriller et nous tient en haleine de bout en bout. Elle est l'invitée de Muriel Maalouf.

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Avec le film «La tour de glace», Lucile Hadžihalilović pose le décor de la fascination

9/16/2025
L’invitée culture est une cinéaste rare, dont chaque nouveau film impose son univers envoûtant. Vingt ans après Innocence, Lucille Hadzihalilovitc revient avec La Tour de Glace, qui nous entraîne dans les années 1970, dans le sillage d’une star jouée par Marion Cotillard. Au festival de Berlin, La Tour de Glace a reçu l’Ours d’argent de la Meilleure contribution artistique. À lire aussiCinéma: «Dreams» de Dag Johan Haugerud remporte l'Ours d'or à la 75e Berlinale

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Ramzy Bedia du rire à l’ombre dans le nouveau film de Lucas Belvaux, «Les Tourmentés»

9/15/2025
Après avoir fait rire la France entière avec le duo « Éric et Ramzy », Ramzy Bedia revient au cinéma dans le nouveau film de Lucas Belvaux. Dans Les Tourmentés, où il est question d'un pacte faustien passé entre deux ex-légionnaires sur fond de chasse à l’homme, ce dernier joue un personnage sombre et torturé, loin de son registre habituel. À cette occasion, Ramzy Bedia répond aux questions d’Elisabeth Lequeret. À lire aussi«Coexister», une comédie sur les religions, de Fabrice Eboué

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«Oui, je sais», le nouveau spectacle sans filtre d'Olivia Moore

9/14/2025
Son premier spectacle, Mère Indigne, avait fait mouche. À partir du 16 septembre, la stand-uppeuse Olivia Moore revient sur scène avec Oui, je sais, un one-woman-show dans lequel elle revendique le droit à l'imperfection, démonte les faux-semblants et décortique les injonctions contradictoires faites aux femmes. Une œuvre à voir au théâtre de La Contrescarpe, à Paris, les mardis et mercredis à 19 heures. À lire aussiOlivia Moore, humoriste: «Égoïste, c'est une qualité !»

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«L'homme qui lisait des livres», l'hommage littéraire de Rachid Benzine à la population de Gaza

9/11/2025
En cette rentrée littéraire, l'écrivain franco-marocain Rachid Benzine publie le seul roman où il est question de Gaza. Il s'agit d'une fiction intitulée L'homme qui lisait des livres, publiée aux éditions Julliard. L'œuvre raconte l'histoire palestinienne à travers le portrait d'un libraire qui ne survit que grâce à la littérature. Né au Maroc, Rachid Benzine est enseignant et chercheur associé au Fonds Ricœur. Il est l’auteur de nombreux textes plébiscités par le public et la critique, dont Lettres à Nour, Ainsi parlait ma mère, Des mille et une façons d’être juif ou musulman, un dialogue avec la rabbine Delphine Horvilleur, Voyage au pays de l’enfance et Les Silences des pères, grand prix du roman Métis. Présentation de son nouveau roman, L'homme qui lisait des livres, publié aux éditions Julliard : Entre les ruines fumantes de Gaza et les pages jaunies des livres, un vieil homme attend. Il attend quoi ? Peut-être que quelqu'un s'arrête enfin pour écouter. Car les livres qu'il tient entre ses mains ne sont pas que des objets - ils sont les fragments d'une vie, les éclats d'une mémoire, les cicatrices d'un peuple. Quand un jeune photographe français pointe son objectif vers ce vieillard entouré de livres, il ignore qu'il s'apprête à traverser le miroir. « N'y a-t-il pas derrière tout regard une histoire ? Celle d'une vie. Celle de tout un peuple, parfois », murmure le libraire. Commence alors l'odyssée palestinienne d'un homme qui a choisi les mots comme refuge, résistance et patrie. De l'exode à la prison, des engagements à la désillusion politique, du théâtre aux amours, des enfants qu'on voit grandir et vivre aux drames qui vous arrachent ceux que vous aimez, sa voix nous guide à travers les labyrinthes de l'Histoire et de l'intime. Dans un monde où les bombes tentent d'avoir le dernier mot, il nous rappelle que les livres sont notre plus grande chance de survie - non pour fuir le réel, mais pour l'habiter pleinement. Comme si, au milieu du chaos, un homme qui lit était la plus radicale des révolutions.

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Dix ans du festival ICE: «L'art consolateur et réparateur»

9/9/2025
C'est la dixième édition du festival ICE qui se tient du vendredi 12 septembre jusqu'au dimanche 12 septembre en Bretagne, dans le Finistère nord. Ce festival engagé pour toutes formes de minorités, qu'elles soient culturelles ou de genre, a tracé patiemment son chemin. Dix années marquées aussi, aujourd'hui, par la sortie d'un beau livre où l'on peut voir la richesse et la cohérence d'un parcours où solidarité et égalité sont les maîtres mots. Expositions, spectacles vivants, films, ce festival pluridisciplinaire est fondé par Patricia Allio.

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Visa pour l'image: les «Incontrôlables mégapoles» de Pascal Maitre

9/8/2025
La 37e édition du festival international de photojournalisme Visa pour l’image se tient jusqu’au 14 septembre, à Perpignan. 26 expositions à voir, dont celle du photographe français Pascal Maitre, qui s’est intéressé aux villes qui explosent comme Kinshasa, Dacca et El Alto. Marine de La Moissonnière l’a rencontré. À lire aussiPhotographie : Virginie Nguyen Hoang reçoit un Visa d'Or pour son webdocumentaire sur l'Ukraine

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Nedjim Bouizzoul du groupe Labess, l'âme chaâbi au rythme des voyages

9/7/2025
Chanteur algérien à la voix éraillée, Nedjim Bouizzoul, leader du groupe Labess, propose un gypsy-chaâbi au son influencé par tous les voyages de sa vie. Lui qui a parcouru le Maghreb, l'Europe de l'Est, le Canada et la Colombie s'est laissé toucher par les sonorités flamenco, rumba, mais aussi les musiques manouches. Ses mélodies de guitare, tantôt mélancoliques, tantôt euphoriques, ont résonné cet été au Festival Nuits d'Afrique de Montréal. RFI : Votre musique est profondément métissée. On y entend des rythmes de rumba, du flamenco, des musiques nord-africaines comme le chaâbi ou le gnaoua. On imagine que ce mélange d'influences s'est fait tout naturellement. Nedjim Bouizzoul : Cela s'est fait naturellement. Ce sont des musiques qui me plaisaient beaucoup. Ce que j'ai réalisé par la force des choses, c'est qu'il y avait deux racines qui revenaient souvent, la racine africaine et la racine des gens du voyage, des gitans, des tziganes. Cela m'a fasciné. Sans faire attention, instinctivement, j'ai fouiné un peu là-dedans. Je trouvais cela fascinant. Par exemple, la musique africaine, les Africains de l'Ouest et de l'Est, quand ils sont montés en Afrique du Nord, cela a donné plusieurs styles de musique, le diwane, le gnaoua. Après, les Africains qui sont partis, je ne sais pas moi, au Brésil, cela a donné la capoeira, cela a donné la samba, tout ça. Aux États-Unis, cela a donné le jazz, le bebop. Cela a donné le blues. En Colombie – car j'ai vécu en Colombie aussi –, j'ai retrouvé la racine africaine et berbère parce que cela a donné la cumbia et plein de styles, la champeta. J'avais une soif de voyager, de découvrir, de comprendre. Je me disais justement, ma communauté, je la connais. Je n'ai pas fait 10 000 km pour traîner dans les cafés du coin et de parler de l'Algérie. C'est ainsi que ma musique est devenue plus universelle. Vos textes oscillent entre un réalisme lucide et un grand espoir. Est-un équilibre qui vous paraît essentiel ? Je viens d'une culture dans laquelle il y a plusieurs styles de musique, mais le style que j'écoutais s'appelle le chaâbi. Le chaâbi, c'est populaire. Le chaâbi, ce sont des textes qui peuvent durer genre une demi-heure, 45 minutes. Des textes mélancoliques et tristes, mais, à la fin, on danse. Après, j'ai côtoyé les gitans, j'ai côtoyé les Colombiens. Leurs textes sont tristes, mais sur une musique festive. Je me suis inspiré de cela. C'est vrai que c'est un peu compliqué sur terre, mais des gens comme nous, il y en a plein. Il faut festoyer, il faut célébrer la vie et la lumière tant que l'on peut. Selon vous, quelle place a encore la musique traditionnelle auprès des jeunes générations ? Elle a une place importante, mais il faut la moderniser. Il faut l'actualiser, ce qui est normal. Un jeune d'aujourd'hui, s'il écoute de la musique bretonne, peut-être que cela ne va pas lui parler, car il est plus intéressé par le rap, par l'électro, par des sons modernes. Ce fut un sacré travail. Moi, j'adore le chaâbi. Ce sont des textes qui nous ont éduqués, comme du Brassens, par exemple. J'ai essayé de le moderniser un petit peu, à ma manière. J'ai ajouté des cuivres dans la musique traditionnelle chaâbi. Le résultat est intéressant, parce que dans nos spectacles, il y a de plus en plus de jeunes. Il n'y a pas que des gens de mon âge qui viennent écouter du Labess. Il y a des jeunes de 18 ans qui se faufilent pour venir. À lire aussiL’internationale de Labess

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Joël Andrianomearisoa, entre mer et ciel à la Biennale des Arts et de l'Océan de Nice

9/4/2025
À Nice, dans le sud de la France, la Biennale des arts s'inscrit cette année sous le signe de l'océan. Cette édition déployée jusqu'en septembre propose un parcours d'œuvres d'art dans l'espace public. À cette occasion, l'artiste malgache Joël Andrianomearisoa expose une sculpture sur les anciennes murailles qui protégeaient la ville. On peut y lire : « Songer la vague sur un horizon, une promesse ». Une phrase comme suspendue dans le ciel, en écho à la topographie de Nice, entre mer et ciel. ► Son œuvre et les cinq suivantes du parcours d'œuvres d'art dans l'espace public sont à découvrir à Nice jusqu'au 28 septembre 2025. À lire aussiLe plasticien malgache Joël Andrianomearisoa exposé au Metropolitan Museum of Art de New York

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«L’Évangile de la Révolution»: se dresser au nom de Dieu contre les dictatures latino-américaines

9/3/2025
Dans ce documentaire sorti en salle ce mercredi 3 septembre, François-Xavier Drouet raconte avec brio l’histoire de la théologie de la libération, ce vaste courant de pensée théologique qui a embrasé l'Amérique latine dans les années 1960. À lire aussiCinéma : la descente aux enfers d'une Iranienne dans « La femme qui en savait trop » de Nader Saeivar

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